En 2009, après une séparation et étant monoparentale avec trois enfants à charge depuis un an, mes finances sont en mauvais état. Une amie me réfère Mario Goyette, ce dernier pouvant m’aider à redresser ma situation financière. Mario Goyette ne fonctionne que par référence. Je le rencontre donc, et il me propose bénévolement des séances de coaching. Sur ses recommandations, je commande une nouvelle carte de crédit, afin de rehausser mon dossier de crédit, je demande aussi une copie de mon dossier des impôts, et toutes ces démarches n’ont rien donné. Il devait aussi m’aider à redresser mes investissements locatifs, et là aussi, aucun résultat.

Lors de ces séances, il fait la démonstration qu’il est plus rentable d’être locataire que d’être propriétaire. En 2011, je vends ma maison et je me retrouve alors avec une bonne équité. Du montant reçu, et suite à ses recommandations, je lui fais un prêt privé de 125 000$, à un taux d’intérêt annuel de 6%, avec signature d’un contrat en bonne et due forme. Je reçois les intérêts du prêt à chaque année jusqu’en 2014.

En 2014, j’ai d’autres projets et je lui indique mon intention de récupérer la totalité de montant, capital et intérêt en 2015. En 2015, lorsque vient le temps du remboursement, il prétend que l’argent est retenu en Grèce, et cela est hors de son contrôle. Je le relance pendant des jours, des semaines, des mois afin de récupérer mon argent. Sans succès. On convient alors d’ajouter les intérêts au capital, ce qui représente un montant total 132 500$, et que ce montant et les intérêts générés me seront remboursés en totalité en juillet 2016.

En 2016, il me verse que les intérêts générés au cours de la dernière année. Je commence à le presser afin de récupérer tout mon argent. Je le talonne à chaque mois. Sans succès. En mai, juin et juillet 2017, je tente de le contacter, sans aucune réponse de sa part.

En juillet 2017, j’entreprends des procédures judiciaires. En octobre, devant la lourdeur du système judiciaire, c’est le mouvement « Moi aussi » qui me motive à persévérer. Il faut aussi dénoncer les fraudeurs! Ces crapules qui abusent de la confiance et de la naïveté des gens, sans aucune pitié et aucun remords.

En janvier 2018, j’obtiens un jugement de la cour contre Mario Goyette. Il me doit à ce jour plus de 150 000$.

C’est mon argent à moi, durement gagné et amassé. Cet argent, dont Mario Goyette me prive, me permettrait d’avoir une meilleure qualité de vie avec mes enfants, d’écourter mes années de travail et d’avoir une meilleure retraite.

Victime dans l’affaire Mario Goyette